Un blob au lycée – Témoignages et retours sur un projet inédit

Un drôle de phénomène a fait sa rentrée sur les bancs du lycée Ozanam de Lille en septembre : le blob !

#elevetonblob

Au mois de septembre 2021, le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, a proposé à 4500 établissements scolaires de participer à une expérience éducative originale – le projet #elevetonblob – basée sur l’étude du comportement du Physarum polycephalum, ou blob.

« Nous avons pu notamment faire des expériences en classe en essayant différentes sources de nourriture pour faire un bilan sur les meilleurs apports nutritifs que préfère le blob. Nous avons aussi réalisé une gélose qui est un milieu et/ou une base de support pour que le blob se développe le plus simplement possible. Concernant mon attrait personnel, j’ai commencé un élevage de blob chez moi en testant différentes nourritures comme le flocon d’avoine ou le son de blé. D’après mon expérience, le blob est simple à élever. » Gauthier AUROY, élève en BTS MSE

Cette expérience a également été menée par Thomas PESQUET à bord de l’ISS, lors de sa mission Alpha.

« Ce projet permet de faire entrer la Science avec une grand S dans notre petite salle de classe. Il permet également de la promouvoir auprès des élèves, mais aussi de promouvoir la science au féminin. » Anaïs HAVET, enseignante porteuse du projet #elevetonblob au sein du lycée Ozanam.

En effet, les élèves ont eu la chance de pouvoir échanger avec Audrey DUSSUTOUR, spécialiste du blob, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale, via un groupe Facebook dédié à l’expérience.

Le mercredi 6 octobre, les élèves ont également pu suivre une intervention en directe de Thomas Pesquet depuis l’ISS en lien avec la cité de l’espace de Toulouse.

Enfin, l’ensemble des données recueillies lors de cette expérimentation par les établissements participants seront envoyées et mises en commun fin décembre.

Une expérience étonnante

Ni plante, ni animal, ni champignon, cet organisme unicellulaire, dépourvu de cerveau mais capable de se déplacer, de se nourrir, de s’organiser et même de transmettre ses apprentissages à un congénère, a été élevé à partir du 4 septembre par des élèves de seconde passerelle, terminale et les étudiants de BTS MSE. Mais d’autres collègues et d’autres élèves, et même quelques parents, ont été « contaminés » par le blob ! Retours et témoignages de participants à cette étonnante expérience.

« J’ai découvert le Blob avec les secondes passerelle lors d’une séance avec Mme Havet. Cela m’a interpellé et très intéressé. J’ai pu avec le Blob réaliser des expériences troublantes. Le Blob reste une curiosité étonnante. C’est une belle rencontre. » Olivier DELSALLE, professeur aux lycées EPIL et Ozanam.

« Dans le courant du mois de Septembre, mon fils, scolarisé en 2nde à Ozanam, revient enthousiaste du lycée. « Maman, tu sais toi, ce que c’est qu’un blob ? » Un blob ? Je n’en n’avais jamais entendu parler… Grande satisfaction pour un fils de faire découvrir quelque chose de nouveau à sa mère, qui plus est enseignante en CM2.

Il m’en a tellement parlé, a piqué ma curiosité et m’a présenté toutes les activités qu’il avait faites en cours sur le sujet : vidéos, studygram… Le fait que ce soit en lien avec l’odyssée de l’espace de Thomas Pesquet qu’il admire beaucoup a renforcé sa motivation. Quel plaisir de partager cela avec lui ! J’ai donc envoyé un mail à Mme Havet pour la remercier. Elle m’a gentiment fourni le matériel nécessaire pour entamer l’activité dans ma classe de primaire. Et cela a également très très bien marché ! Les enfants ont ramené des articles qui parlaient du blob, d’autres ont entraîner leurs parents dans l’aventure. Beaucoup ont ramassé des bouts de bois dans la forêt dans l’espoir qu’un blob apparaisse… Sur les 6 sclérotes que nous avons reçus, seule une a donné un blob que les enfants ont prénommé Jupiter. Depuis, il a fait « des petits blobs » et nous en possédons quatre à l’heure actuelle, dont deux qui partiront à leur tour dans une autre classe de CM2 pour être étudiés, et faire vivre de belles expériences scientifiques à de nouveaux élèves… » Mme VERVELLE, maman de Mathys, élève en seconde au lycée Ozanam.

« J’avais déjà entendu parlé du Blob auparavant, mais je n’en avais jamais réellement vu. De plus, ma famille et mon entourage se sont également intéressés à cet être vivant aux aspects singuliers. Par exemple, j’ai eu l’occasion de me rendre dans mon ancien collège pour faire une intervention lors d’un cours de SVT avec un ami également intéressé par le Blob. » Antoine HUS-RENARD, seconde européenne.

« J’avais déjà entendu parler du blob et de la place singulière qu’il occupe dans le monde du vivant avant que le lycée ne participe à l’expérience éducative du CNES. J’ai ainsi pu suivre une partie des travaux réalisées par les élèves de 2nde passerelle dans le cadre d’un cours de SVT. Grâce à Anaïs Havet, j’ai ensuite pu reproduire l’expérience à domicile en mettant mes enfants à contribution. Nous sommes parvenus à dupliquer le bébé blob et observer sa croissance rapide.

Parce qu’il n’est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon, le blob nous rappelle que toute classification n’est qu’un outil crée par l’homme pour classer les objets et les connaissances en les situant les uns par rapport aux autres. Par ailleurs, le blob me semble être un bel exemple d’intelligence collective. Le réseau veineux complexe du blob est très esthétique. Ses nœuds et ramifications ressemblent à des cartographies de flux d’informations. En cela le web mériterait beaucoup plus d’être comparé au blob qu’à une toile d’araignée. » Bertrand VANDERBEKEN, professeur documentaliste au lycée Ozanam.

Un drôle de phénomène a fait sa rentrée sur les bancs du lycée Ozanam de Lille en septembre : le blob !

#elevetonblob

Au mois de septembre 2021, le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, a proposé à 4500 établissements scolaires de participer à une expérience éducative originale – le projet #elevetonblob – basée sur l’étude du comportement du Physarum polycephalum, ou blob.

« Nous avons pu notamment faire des expériences en classe en essayant différentes sources de nourriture pour faire un bilan sur les meilleurs apports nutritifs que préfère le blob. Nous avons aussi réalisé une gélose qui est un milieu et/ou une base de support pour que le blob se développe le plus simplement possible. Concernant mon attrait personnel, j’ai commencé un élevage de blob chez moi en testant différentes nourritures comme le flocon d’avoine ou le son de blé. D’après mon expérience, le blob est simple à élever. » Gauthier AUROY, élève en BTS MSE

Cette expérience a également été menée par Thomas PESQUET à bord de l’ISS, lors de sa mission Alpha.

« Ce projet permet de faire entrer la Science avec une grand S dans notre petite salle de classe. Il permet également de la promouvoir auprès des élèves, mais aussi de promouvoir la science au féminin. » Anaïs HAVET, enseignante porteuse du projet #elevetonblob au sein du lycée Ozanam.

En effet, les élèves ont eu la chance de pouvoir échanger avec Audrey DUSSUTOUR, spécialiste du blob, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale, via un groupe Facebook dédié à l’expérience.

Le mercredi 6 octobre, les élèves ont également pu suivre une intervention en directe de Thomas Pesquet depuis l’ISS en lien avec la cité de l’espace de Toulouse.

Enfin, l’ensemble des données recueillies lors de cette expérimentation par les établissements participants seront envoyées et mises en commun fin décembre.

Une expérience étonnante

Ni plante, ni animal, ni champignon, cet organisme unicellulaire, dépourvu de cerveau mais capable de se déplacer, de se nourrir, de s’organiser et même de transmettre ses apprentissages à un congénère, a été élevé à partir du 4 septembre par des élèves de seconde passerelle, terminale et les étudiants de BTS MSE. Mais d’autres collègues et d’autres élèves, et même quelques parents, ont été « contaminés » par le blob ! Retours et témoignages de participants à cette étonnante expérience.

« J’ai découvert le Blob avec les secondes passerelle lors d’une séance avec Mme Havet. Cela m’a interpellé et très intéressé. J’ai pu avec le Blob réaliser des expériences troublantes. Le Blob reste une curiosité étonnante. C’est une belle rencontre. » Olivier DELSALLE, professeur aux lycées EPIL et Ozanam.

« Dans le courant du mois de Septembre, mon fils, scolarisé en 2nde à Ozanam, revient enthousiaste du lycée. « Maman, tu sais toi, ce que c’est qu’un blob ? » Un blob ? Je n’en n’avais jamais entendu parler… Grande satisfaction pour un fils de faire découvrir quelque chose de nouveau à sa mère, qui plus est enseignante en CM2.

Il m’en a tellement parlé, a piqué ma curiosité et m’a présenté toutes les activités qu’il avait faites en cours sur le sujet : vidéos, studygram… Le fait que ce soit en lien avec l’odyssée de l’espace de Thomas Pesquet qu’il admire beaucoup a renforcé sa motivation. Quel plaisir de partager cela avec lui ! J’ai donc envoyé un mail à Mme Havet pour la remercier. Elle m’a gentiment fourni le matériel nécessaire pour entamer l’activité dans ma classe de primaire. Et cela a également très très bien marché ! Les enfants ont ramené des articles qui parlaient du blob, d’autres ont entraîner leurs parents dans l’aventure. Beaucoup ont ramassé des bouts de bois dans la forêt dans l’espoir qu’un blob apparaisse… Sur les 6 sclérotes que nous avons reçus, seule une a donné un blob que les enfants ont prénommé Jupiter. Depuis, il a fait « des petits blobs » et nous en possédons quatre à l’heure actuelle, dont deux qui partiront à leur tour dans une autre classe de CM2 pour être étudiés, et faire vivre de belles expériences scientifiques à de nouveaux élèves… » Mme VERVELLE, maman de Mathys, élève en seconde au lycée Ozanam.

« J’avais déjà entendu parlé du Blob auparavant, mais je n’en avais jamais réellement vu. De plus, ma famille et mon entourage se sont également intéressés à cet être vivant aux aspects singuliers. Par exemple, j’ai eu l’occasion de me rendre dans mon ancien collège pour faire une intervention lors d’un cours de SVT avec un ami également intéressé par le Blob. » Antoine HUS-RENARD, seconde européenne.

« J’avais déjà entendu parler du blob et de la place singulière qu’il occupe dans le monde du vivant avant que le lycée ne participe à l’expérience éducative du CNES. J’ai ainsi pu suivre une partie des travaux réalisées par les élèves de 2nde passerelle dans le cadre d’un cours de SVT. Grâce à Anaïs Havet, j’ai ensuite pu reproduire l’expérience à domicile en mettant mes enfants à contribution. Nous sommes parvenus à dupliquer le bébé blob et observer sa croissance rapide.

Parce qu’il n’est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon, le blob nous rappelle que toute classification n’est qu’un outil crée par l’homme pour classer les objets et les connaissances en les situant les uns par rapport aux autres. Par ailleurs, le blob me semble être un bel exemple d’intelligence collective. Le réseau veineux complexe du blob est très esthétique. Ses nœuds et ramifications ressemblent à des cartographies de flux d’informations. En cela le web mériterait beaucoup plus d’être comparé au blob qu’à une toile d’araignée. » Bertrand VANDERBEKEN, professeur documentaliste au lycée Ozanam.

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