Une soirée créative, soignée et engagée 

L’image conventionnelle des étudiants de deuxième année de CPGE associées OZANAM-ICAM est sans doute celle de scientifiques sérieux, futurs ingénieurs investis dans des projets techniques. Mais ce serait oublier la part créative qui, souvent bien cachée, ne demande qu’à être révélée. C’est tout l’enjeu du module « Prendre position » proposé au second semestre et encadré par les professeurs de français-philosophie et des intervenants extérieurs professionnels. La mutualisation des compétences permet aux étudiants de choisir entre plusieurs ateliers : théâtre, brèves de comptoir, musique et rhétorique, cinéma et arts plastiques.

La promo 127 a pris à cœur ce projet en soignant la présentation de la soirée et l’accueil de l’équipe pédagogique venue nombreuse, le 4 avril dernier, pour écouter des talents insoupçonnés. Les étudiants ont revisité le thème officiel de prépa à savoir « Le travail » et ont présenté des extraits de la pièce contemporaine Building de Léonore Confino, fable satirique des rapports humains en entreprise, révélant combien le profit personnel prime souvent sur une communication soi-disant empathique et bienveillante. D’autres étudiants ont écrit des brèves de comptoir, des slams, des courts-métrages ou encore composé des livres objets sur l’évolution du travail depuis la révolution industrielle. Autant de formes pour révéler la variété des métiers et dénoncer quelques poncifs au sujet de l’exploitation des travailleurs, de la quête du pouvoir, des propos sexistes dans le milieu professionnel. La posture créative a permis de faire éclater les codes de la bienséance pour témoigner de ce qui fait la souffrance du travail – et même de la prépa – le tout, sur le ton de l’humour! 

Chacun a été fier de présenter le fruit de son investissement au terme d’une vingtaine d’heures d’ateliers en exploitant un média artistique qu’il n’aurait peut-être pas imaginé utiliser un jour. En offrant la possibilité de s’exprimer autrement, le projet a donné l’occasion à certains étudiants de sortir de leur réserve grâce aux vertus libératrices de la prise de parole en public. 

Si l’expression de ses convictions, la fluidité du propos et la qualité de l’engagement sont des composantes attendues de tout ingénieur, la proposition de l’ICAM de voir le monde sous un autre angle, avec une part de créativité, a permis à tous d’oser le « pas de côté » qui sera peut-être salvateur face à un monde dont les défis écologiques (entre autres) nécessiteront de changer les codes habituels. 

Cécile Dame
Professeur de Lettres
CPGE Associées OZANAM-ICAM

Un GRAND BRAVO aux étudiants pour leur investissement ! MERCI à l’équipe encadrante !

 

L’image conventionnelle des étudiants de deuxième année de CPGE associées OZANAM-ICAM est sans doute celle de scientifiques sérieux, futurs ingénieurs investis dans des projets techniques. Mais ce serait oublier la part créative qui, souvent bien cachée, ne demande qu’à être révélée. C’est tout l’enjeu du module « Prendre position » proposé au second semestre et encadré par les professeurs de français-philosophie et des intervenants extérieurs professionnels. La mutualisation des compétences permet aux étudiants de choisir entre plusieurs ateliers : théâtre, brèves de comptoir, musique et rhétorique, cinéma et arts plastiques.

La promo 127 a pris à cœur ce projet en soignant la présentation de la soirée et l’accueil de l’équipe pédagogique venue nombreuse, le 4 avril dernier, pour écouter des talents insoupçonnés. Les étudiants ont revisité le thème officiel de prépa à savoir « Le travail » et ont présenté des extraits de la pièce contemporaine Building de Léonore Confino, fable satirique des rapports humains en entreprise, révélant combien le profit personnel prime souvent sur une communication soi-disant empathique et bienveillante. D’autres étudiants ont écrit des brèves de comptoir, des slams, des courts-métrages ou encore composé des livres objets sur l’évolution du travail depuis la révolution industrielle. Autant de formes pour révéler la variété des métiers et dénoncer quelques poncifs au sujet de l’exploitation des travailleurs, de la quête du pouvoir, des propos sexistes dans le milieu professionnel. La posture créative a permis de faire éclater les codes de la bienséance pour témoigner de ce qui fait la souffrance du travail – et même de la prépa – le tout, sur le ton de l’humour! 

Chacun a été fier de présenter le fruit de son investissement au terme d’une vingtaine d’heures d’ateliers en exploitant un média artistique qu’il n’aurait peut-être pas imaginé utiliser un jour. En offrant la possibilité de s’exprimer autrement, le projet a donné l’occasion à certains étudiants de sortir de leur réserve grâce aux vertus libératrices de la prise de parole en public. 

Si l’expression de ses convictions, la fluidité du propos et la qualité de l’engagement sont des composantes attendues de tout ingénieur, la proposition de l’ICAM de voir le monde sous un autre angle, avec une part de créativité, a permis à tous d’oser le « pas de côté » qui sera peut-être salvateur face à un monde dont les défis écologiques (entre autres) nécessiteront de changer les codes habituels. 

Cécile Dame
Professeur de Lettres
CPGE Associées OZANAM-ICAM

Un GRAND BRAVO aux étudiants pour leur investissement ! MERCI à l’équipe encadrante !

 

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