Les classes préparatoires du cycle ISEN

Vendredi 3 avril, ce soir j’avais prévu d’aller au Théâtre du Nord voir nos étudiants jouer sur les planches deux pièces d’Henrik IBSEN.

En effet le parcours Théâtre Etudes qui regroupe une trentaine d’étudiants issus des BTS OZANAM, des Classes Prépa site ISEN et de l’école d’ingénieur ISEN commence à travailler dès le mois de septembre avec Virginie BESSODES et Annie AUTHENAC, les deux professeures référentes, et Sylvain POTTIER, le comédien accompagnateur. En plus d’assister à plusieurs pièces dans l’année, les étudiants deviennent aussi comédiens pendant une soirée…

theatre

Rendez-vous l’année prochaine !

Ci-après le témoignage d’un étudiant ayant suivi le parcours Théâtre Etudes, d’un enseignant et de quelques étudiants :

Etudiant ayant suivi le parcours Théâtre Etudes :

Cette année, sans trop me poser de questions, j’ai souhaité participer à la saison 2019-2020 de la section Théâtre-Etudes […]. Ayant participé à la section l’année dernière, je connaissais déjà les avantages que pouvaient m’apporter les cours : le développement de la confiance en soi et parler avec plus d’aisance en public. Il m’a semblé essentiel de continuer le théâtre pendant ma deuxième année de classe préparatoire. Les deux heures de théâtre par semaine créent une véritable cassure avec le rythme soutenu des cours, et peut être nécessaire pour certains, comme moi, pour garder un bon équilibre avec la prépa. Ma motivation à vivre cette expérience vient du spectacle de l’année dernière, un moment fort à partager avec des personnes de toutes les sections de l’école et aussi du lycée OZANAM. Mais elle vient aussi des deux professeures, Annie et Virginie, très accessibles […] et qui est encadré par un comédien de métier. De plus, cinq spectacles au Théâtre du Nord nous sont proposés : à la suite de leur « visionnage » nous revenons pour en parler, et donnons nos avis tout en restant critique […]. C’est ce cadre de travail, sérieux et discipliné, visant à développer notre culture et nos capacités autour du monde théâtral que j’ai apprécié. Ce cadre de travail reste néanmoins détendu et agréable, et cherche à ne mettre personne de côté.

 

Un enseignant :
Mes rendez-vous « PHYSIQUE » (Polysémie !)

13 mars 2020 : Mon anniversaire… Et le « cadeau » que je n’attendais pas : au revoir les étudiants, bonjour le confinement.

« Gotowebinar », « Gotomeeting », « Teams », « Discord » … Autant de termes barbares, jusqu’alors inconnus, se bousculent, interfèrent, et donnent lieu à de multiples essais, formations d’urgence, et soirées d’entraide. Bienvenue dans le nouvel univers de l’enseignement à distance que je n’aurais certainement jamais exploré si l’impérieuse contrainte ne s’était pas manifestée. Et pourtant, grâce à l’enthousiasme de notre formidable équipe, ainsi qu’aux énormes qualités humaines de nos étudiants, de merveilleux instants de complicité s’instaurent en attendant des jours meilleurs.

J’ai toujours eu conscience de la chance que j’avais lorsque je rejoignais mon environnement de travail. J’ignorais que je la ressentirai décuplée à travers une mosaïque de sourires. Merci !

Antoine HARBONNIER, Enseignant en sciences physiques dans les classes préparatoires site ISEN

Etudiant en 1ère année :

Personnellement, je vis plutôt bien le confinement. Je n’ai plus besoin de faire le trajet jusqu’à l’école et vivant avec ma mère, mon frère et ma sœur, je n’ai pas vraiment besoin de me préoccuper de faire les courses, faire la cuisine et ce genre de chose. En fait, je ne suis pas sorti du tout de chez moi depuis le début du confinement, ce qui, ayant une nature plutôt sédentaire, me va très bien. Le fait de ne pas avoir besoin d’aller à l’école me permet aussi de me lever plus tard (8H au lieu de 6H30) ce qui est, je l’avoue, plutôt agréable. 

La plupart des professeurs ont su bien s’adapter aux cours en ligne et je pense qu’au moins une bonne majorité des étudiants travaillent aussi sérieusement qu’avant le confinement. La seule matière qui en pâtit vraiment à mon sens est l’anglais. N’ayant qu’une heure de cours par semaine, nous n’avons pas vraiment le temps de faire grand chose, nous avons très peu l’occasion de parler et en plus, les colles qui sont un des seuls moments nous permettant de vraiment progresser à l’oral, ont été supprimées par le Ministère cette semaine.

Etudiante ultramarine en 1ère année :

Au cours du confinement, il est compliqué de trouver un rythme car avant, le retour à l’appartement après avoir travaillé à l’ISEN, ce lieu avait pour signification détente puis travail du soir avant de se coucher. Maintenant, c’est un lieu de travail et de détente aussi pour toute la journée.

C’est donc un peu compliqué de gérer les horaires. J’ai cependant réussi à me faire un emploi du temps pour créer un rythme avec sport, méditation, heures de travail, détentes et appels des proches. 

En ce qui concerne les cours, avoir des horaires fixes structure bien les heures de travail, et en TD, travailler avec ses camarades est beaucoup plus agréable que d’être seul devant ses cahiers. 

Étant confinée avec une partie de ma famille à Lille, c’est beaucoup plus agréable que de se retrouver seule.

Etudiant en 2nde année :

Être confiné en tant qu’étudiant n’est pas si facile contrairement à ce que l’on peut entendre sur les réseaux.

En effet, suivre les cours à travers un écran est bien plus compliqué que de suivre les cours devant un professeur. Être dans un environnement autre qu’une classe perturbe également la concentration. Alors non, la vie d’étudiant n’est pas plus simple à distance.

Cependant, être confiné a quelques côtés positifs, surtout pour ceux qui sont en famille. D’habitude, on s’isole pour travailler et on ne passe pas beaucoup de temps avec notre famille.

Maintenant, nous avons le temps et on apprécie chaque moment passé avec notre entourage de confinement.

Etudiant rugbyman en 2nde année :

Une semaine est passée, attaquons la deuxième de la plus belle des manières…

JOUR 8 : Après une semaine de pratique (et bien évidemment de victoires contre mon frère ou mon papa), je pense à une reconversion de joueur professionnel de fléchettes à la sortie de ce confinement (« Practice makes perfect »)…le soir, petite partie de tennis-ballon, après deux ballons finissant chez le voisin (malheureusement le mauvais), je décide que le ballon rond n’est définitivement pas pour moi…

JOUR 9 : …heureusement, ce matin, l’accent belge et les intonations joyeuses de M. Harbonnier me redonnent le sourire : comme quoi, faire de la physique a du bon.

JOUR 10 : Première difficulté de la journée : éviter la balance sur laquelle ma maman veut me faire monter depuis quelques jours…malgré l’absence de sport, je garde de bons réflexes.

Notre professeure de mathématiques nous donne des exercices à faire pour le lundi. Mon impatience me pousse à les faire dès le repas passé, je prends à nouveau du plaisir à faire des maths et surtout A LES COMPRENDRE.

JOUR 11 : finalement, la corde à sauter ce n’est pas que pour les filles, j’ai découvert de nouveaux muscles…aïe ! Ça tire !!

JOUR 12 : j’ai tourné en rond, comme un lion en cage, le temps est long, très long…à côté, les cours de maths semblent des parties de plaisir.

JOUR 13 : aujourd’hui, grosse journée en perspective, programme chargé : je pars en courses.

JOUR 14 : comme tous les matins depuis le début du confinement, je lis le journal au soleil sur les marches de mon jardin : la routine d’un retraité.

JOUR 15 : après une journée de cours de 4 heures intensives, je me mets au sport : on profite du confinement pour découvrir d’autres sports et donc perdre du temps car les 30-60 minutes de sport plus la douche qui suit m’occupent.

 CONCLUSION : ça fait 15 jours que je rêve de sortir… mais restez chez vous, pour les autres et pour vous !

 

 

 

Vendredi 3 avril, ce soir j’avais prévu d’aller au Théâtre du Nord voir nos étudiants jouer sur les planches deux pièces d’Henrik IBSEN.

En effet le parcours Théâtre Etudes qui regroupe une trentaine d’étudiants issus des BTS OZANAM, des Classes Prépa site ISEN et de l’école d’ingénieur ISEN commence à travailler dès le mois de septembre avec Virginie BESSODES et Annie AUTHENAC, les deux professeures référentes, et Sylvain POTTIER, le comédien accompagnateur. En plus d’assister à plusieurs pièces dans l’année, les étudiants deviennent aussi comédiens pendant une soirée…

theatre

Rendez-vous l’année prochaine !

Ci-après le témoignage d’un étudiant ayant suivi le parcours Théâtre Etudes, d’un enseignant et de quelques étudiants :

Etudiant ayant suivi le parcours Théâtre Etudes :

Cette année, sans trop me poser de questions, j’ai souhaité participer à la saison 2019-2020 de la section Théâtre-Etudes […]. Ayant participé à la section l’année dernière, je connaissais déjà les avantages que pouvaient m’apporter les cours : le développement de la confiance en soi et parler avec plus d’aisance en public. Il m’a semblé essentiel de continuer le théâtre pendant ma deuxième année de classe préparatoire. Les deux heures de théâtre par semaine créent une véritable cassure avec le rythme soutenu des cours, et peut être nécessaire pour certains, comme moi, pour garder un bon équilibre avec la prépa. Ma motivation à vivre cette expérience vient du spectacle de l’année dernière, un moment fort à partager avec des personnes de toutes les sections de l’école et aussi du lycée OZANAM. Mais elle vient aussi des deux professeures, Annie et Virginie, très accessibles […] et qui est encadré par un comédien de métier. De plus, cinq spectacles au Théâtre du Nord nous sont proposés : à la suite de leur « visionnage » nous revenons pour en parler, et donnons nos avis tout en restant critique […]. C’est ce cadre de travail, sérieux et discipliné, visant à développer notre culture et nos capacités autour du monde théâtral que j’ai apprécié. Ce cadre de travail reste néanmoins détendu et agréable, et cherche à ne mettre personne de côté.

 

Un enseignant :
Mes rendez-vous « PHYSIQUE » (Polysémie !)

13 mars 2020 : Mon anniversaire… Et le « cadeau » que je n’attendais pas : au revoir les étudiants, bonjour le confinement.

« Gotowebinar », « Gotomeeting », « Teams », « Discord » … Autant de termes barbares, jusqu’alors inconnus, se bousculent, interfèrent, et donnent lieu à de multiples essais, formations d’urgence, et soirées d’entraide. Bienvenue dans le nouvel univers de l’enseignement à distance que je n’aurais certainement jamais exploré si l’impérieuse contrainte ne s’était pas manifestée. Et pourtant, grâce à l’enthousiasme de notre formidable équipe, ainsi qu’aux énormes qualités humaines de nos étudiants, de merveilleux instants de complicité s’instaurent en attendant des jours meilleurs.

J’ai toujours eu conscience de la chance que j’avais lorsque je rejoignais mon environnement de travail. J’ignorais que je la ressentirai décuplée à travers une mosaïque de sourires. Merci !

Antoine HARBONNIER, Enseignant en sciences physiques dans les classes préparatoires site ISEN

Etudiant en 1ère année :

Personnellement, je vis plutôt bien le confinement. Je n’ai plus besoin de faire le trajet jusqu’à l’école et vivant avec ma mère, mon frère et ma sœur, je n’ai pas vraiment besoin de me préoccuper de faire les courses, faire la cuisine et ce genre de chose. En fait, je ne suis pas sorti du tout de chez moi depuis le début du confinement, ce qui, ayant une nature plutôt sédentaire, me va très bien. Le fait de ne pas avoir besoin d’aller à l’école me permet aussi de me lever plus tard (8H au lieu de 6H30) ce qui est, je l’avoue, plutôt agréable. 

La plupart des professeurs ont su bien s’adapter aux cours en ligne et je pense qu’au moins une bonne majorité des étudiants travaillent aussi sérieusement qu’avant le confinement. La seule matière qui en pâtit vraiment à mon sens est l’anglais. N’ayant qu’une heure de cours par semaine, nous n’avons pas vraiment le temps de faire grand chose, nous avons très peu l’occasion de parler et en plus, les colles qui sont un des seuls moments nous permettant de vraiment progresser à l’oral, ont été supprimées par le Ministère cette semaine.

Etudiante ultramarine en 1ère année :

Au cours du confinement, il est compliqué de trouver un rythme car avant, le retour à l’appartement après avoir travaillé à l’ISEN, ce lieu avait pour signification détente puis travail du soir avant de se coucher. Maintenant, c’est un lieu de travail et de détente aussi pour toute la journée.

C’est donc un peu compliqué de gérer les horaires. J’ai cependant réussi à me faire un emploi du temps pour créer un rythme avec sport, méditation, heures de travail, détentes et appels des proches. 

En ce qui concerne les cours, avoir des horaires fixes structure bien les heures de travail, et en TD, travailler avec ses camarades est beaucoup plus agréable que d’être seul devant ses cahiers. 

Étant confinée avec une partie de ma famille à Lille, c’est beaucoup plus agréable que de se retrouver seule.

Etudiant en 2nde année :

Être confiné en tant qu’étudiant n’est pas si facile contrairement à ce que l’on peut entendre sur les réseaux.

En effet, suivre les cours à travers un écran est bien plus compliqué que de suivre les cours devant un professeur. Être dans un environnement autre qu’une classe perturbe également la concentration. Alors non, la vie d’étudiant n’est pas plus simple à distance.

Cependant, être confiné a quelques côtés positifs, surtout pour ceux qui sont en famille. D’habitude, on s’isole pour travailler et on ne passe pas beaucoup de temps avec notre famille.

Maintenant, nous avons le temps et on apprécie chaque moment passé avec notre entourage de confinement.

Etudiant rugbyman en 2nde année :

Une semaine est passée, attaquons la deuxième de la plus belle des manières…

JOUR 8 : Après une semaine de pratique (et bien évidemment de victoires contre mon frère ou mon papa), je pense à une reconversion de joueur professionnel de fléchettes à la sortie de ce confinement (« Practice makes perfect »)…le soir, petite partie de tennis-ballon, après deux ballons finissant chez le voisin (malheureusement le mauvais), je décide que le ballon rond n’est définitivement pas pour moi…

JOUR 9 : …heureusement, ce matin, l’accent belge et les intonations joyeuses de M. Harbonnier me redonnent le sourire : comme quoi, faire de la physique a du bon.

JOUR 10 : Première difficulté de la journée : éviter la balance sur laquelle ma maman veut me faire monter depuis quelques jours…malgré l’absence de sport, je garde de bons réflexes.

Notre professeure de mathématiques nous donne des exercices à faire pour le lundi. Mon impatience me pousse à les faire dès le repas passé, je prends à nouveau du plaisir à faire des maths et surtout A LES COMPRENDRE.

JOUR 11 : finalement, la corde à sauter ce n’est pas que pour les filles, j’ai découvert de nouveaux muscles…aïe ! Ça tire !!

JOUR 12 : j’ai tourné en rond, comme un lion en cage, le temps est long, très long…à côté, les cours de maths semblent des parties de plaisir.

JOUR 13 : aujourd’hui, grosse journée en perspective, programme chargé : je pars en courses.

JOUR 14 : comme tous les matins depuis le début du confinement, je lis le journal au soleil sur les marches de mon jardin : la routine d’un retraité.

JOUR 15 : après une journée de cours de 4 heures intensives, je me mets au sport : on profite du confinement pour découvrir d’autres sports et donc perdre du temps car les 30-60 minutes de sport plus la douche qui suit m’occupent.

 CONCLUSION : ça fait 15 jours que je rêve de sortir… mais restez chez vous, pour les autres et pour vous !

 

 

 

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