CONFIANCE ET ESPERANCE
Je voulais commencer cette 4ème semaine de confinement et de travail à distance par le partage de ce texte:
C’est une belle journée d’avril qui s’est annoncée tôt. Une splendide pleine lune viendra ce soir. Une envie folle de dresser, pour ne pas rater cet évènement, une lunette astronomique, à quelques pas des branches étalées du merveilleux cerisier, dont les fleurs blanches sont totalement déployées ; afin d’observer en famille les cratères de l’astre du soir et les situer sur une de mes vieilles cartes. Un lit de marguerites, encore plus nombreuses, couvre l’herbe verte qui ne bronche pas, dans une harmonie touchant à la perfection. De minuscules fleurs, aux multiples couleurs, montrent discrètement leurs charmes ici ou là, groupées ou seules, et donnent à ce tableau de la nature, une allure des plus magnifiques. Les vols et les chants des oiseaux, puis les gesticulations des lapins sauvages, ne manquent pas à cet appel de la beauté. Tout ce monde, sans doute pour donner encore de l’espoir et permettre de garder une force interne face à l’adversité.
Dehors, c’est la maladie qui guette, dans un territoire particulièrement touché. On entend les appels d’une voiture dotée d’un haut parleur : « Restez confinés pour vous protéger et protéger les autres !« .
Les sirènes affolées des ambulances retentissent de temps à autre au bout de la rue et jettent le trouble à nouveau.
Hafid ADNANI, Proviseur et auteur.
Le travail en « face à face distanciel » se poursuit dans le cadre du Plan de Continuité d’Activité.
Les élèves prennent de plus en plus d’assurance et n’hésitent pas à poursuivre le travail entrepris maintenant depuis bientôt un mois.
Par ailleurs, il faut garder le cap et ne pas oublier, compte-tenu des directives ministérielles annoncées dernièrement que même à distance, l’assiduité et le travail ont une grande importance.
Le contrôle continu est maintenant de mise et, il sera associé aussi aux CCF déjà réalisés.
Pour ma part et pour l’équipe pédagogique, une nouvelle manière d’enseigner s’est développée en cette période de confinement.
La pédagogie « inversée » ou « renversée » a pris une place prépondérante sans pour autant laisser de côté la « partie écrite ».
Des challenges culturels et sportifs ont vu le jour (un merci particulier à Madame POTIER et Monsieur ABRAN).
Cette semaine, à la suite de différents rendez-vous d’inscription en visio, j’ai souhaité réaliser une « visite virtuelle du Lycée Numérique des Métiers EPIL »
« Même si les familles ne peuvent pas venir au lycée, le lycée va au devant des familles ».
A l’approche de la fête de Pâques, je vous partage un autre texte plein d’Espérance:
Quatre bougies brûlaient lentement. Il régnait un tel silence que l’on pouvait entendre leur conversation.
La 1ère dit « Je suis la Paix ! Cependant, personne n’arrive à me maintenir allumée… je crois bien que je vais m’éteindre… »
Sa flamme diminua peu à peu, et disparut.
La 2nde dit « Je suis la Foi ! Mais dorénavant, le monde pense que je ne suis plus indispensable… ça n’a pas de sens que je reste allumée plus longtemps ! »
Et sitôt qu’elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l’éteignit.
La 3ème bougie se manifesta à son tour « Je suis l’Amour ! Mais je n’ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d’aimer ceux qui sont proches d’eux… »
Et sans un bruit, elle s’effaça à son tour.
Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes
« Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu’à la fin ! »
Et une larme glissa le long de sa joue…
Alors la 4ème bougie murmura « N’aies pas peur. Tant que j’ai ma flamme, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l’Espérance !
Alors, les yeux brillants, l’enfant prit la bougie de l’Espérance et ralluma les trois autres.
Par conséquent, s’il y a bien une qualité dont nous avons besoin en ce moment, c’est l’espérance.
Sébastien URBANIAK
Directeur du site EPIL-groupe OEC LILLE
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