La vie sur le site OEC PRO

Avec cette 4^ème semaine de confinement qui s’achève, nous pouvons observer chez nous, chez les autres, dans les médias, un sentiment omniprésent : la peur.

Peur du virus. Peur du confinement. Peur de la solitude. Peur des conséquences économiques. 

Confinement à domicile, interdiction ou limitation des déplacements, chômage technique ou télétravail imposés, écoles fermées… La pandémie de Covid-19 a dramatiquement changé la vie de millions de personnes à travers le monde.

Il n’y a rien de plus terrifiant pour l’être humain que le sentiment de ne pas avoir le contrôle sur une situation.

Einstein a dit “La peur bloque la compréhension intelligente de la vie”

La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d’un danger ou d’une menace. En d’autres termes, la peur est une conséquence de l’analyse du danger et permet au sujet de le fuir ou de le combattre. La peur est une émotion normale de l’organisme au même titre que peuvent l’être la joie ou la tristesse. Son rôle est de nous protéger plaçant notre corps en alerte.

La peur, lorsqu’elle est gérée et apprivoisée, peut aussi se transformer en moteur et nous permettre d’avancer. Elle peut également agir comme révélateur pour vous mettre face à vos envies profondes et refoulées jusqu’ici.

Essayons de transformer cette peur en potentiel.
Un potentiel de créativité.
Un potentiel de construction
Un potentiel de développement.

Cela permettra de se rendre compte que nous sommes capables de réussir l’après et que nous possédons beaucoup de ressources en nous.

Le Covid-19 pour notre centre de formation, c’est d’abord faire face à l’urgence.
Ensuite, c’est repenser en profondeur notre organisation du travail.
C’est faire la preuve d’agilité sur nos différents secteurs d’activités.
C’est produire de nouveaux contenus et de nouvelles façons de les faire acquérir.
C’est aussi le temps offert pour réfléchir à l’accélération de l’innovation pédagogique.
Enfin, c’est transformer l’inactivité temporaire en investissement dans les compétences.

La fin du confinement sera le début d’un nouveau commencement, d’une nouvelle façon de vivre et de travailler, sauf si les gens se laissent dominer par leurs peurs. On s’attend déjà à une confrontation entre ceux qui voudront reprendre une vie normale, comme avant, comme si rien ne s’était passé, face à ceux qui voudront un changement radical, une modification des pratiques et des habitudes.

Transformons notre peur en énergie afin qu’elle devienne notre moteur et nous propulse là où nous souhaitons aller.

Le télétravail testé en grandeur réelle va bouleverser profondément les pratiques du travail et par ricochet de la formation. Pour se déplacer, il faudra un motif sérieux dans l’avenir ! La formation présentielle classique, 12 personnes autour d’un U et le formateur commentant son diaporama, risque d’avoir encore moins d’afficionados qu’auparavant.

Il nous faut penser et construire l’après en accueillant nos peurs et en en tirant tout le bénéfice possible.

A quoi ressemblera le jour d’après selon vous ?